Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) renonce définitivement aux hostilités et à la violence armée. L’engagement a été pris suite aux visites du chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra, le 26 juin 2019 à Birao dans la Vakaga et le 24 juillet à Ndélé dans la Nana Gribizi.
« Nous nous sommes engagés depuis Khartoum à mettre en œuvre les dispositions de l’accord », a fait savoir Djafar Adoum, coordonateur du FPRC et chef de cabinet de Nourredine Adam, chef de fil de ce mouvement armé.
Le déclencheur de cette prise de position n’est autre que les déplacements du Président de la République à Birao et Ndélé. « La mission du Chef de l’Etat à Ndélé a fait que nous sommes devenus alliés. Nous nous sommes maintenant engagés à travailler main dans la main avec le Président de la République. Il ne sert à rien de continuer les hostilités », a déclaré Djafar Adoum.
« Nous avons démantelé toutes les barrières », a précisé le coordonnateur du FPRC pour prouver la bonne foi de son mouvement à cesser définitivement les violences. Pour Djafar Adoum, le FPRC a « pris des dispositions pour demander à tous les combattants de désarmer » ajoutant que « la liste des éligibles au DDRR a été envoyée avec les numéros des armes et nous attendons à ce que l’équipe du DDRR de se déploie dans la zone », a conclu le chef de cabinet de Nourredine Adam.
Le FPRC appelle la communauté internationale et le gouvernement à la mise en œuvre de l’article 23 de l’accord de Bangui, je cite : « accompagner les parties dans la mise en œuvre effective de cet accord, notamment à travers un soutien politique, sécuritaire, technique et financier », pour un retour définitif de la paix en République Centrafricaine.