Le ministre de la santé publique, Dr Pierre Somsé, met en garde les agents de santé qui vendent les médicaments destinés gratuitement aux personnes vulnérables. Un avertissement lancé suite au constat fait dans les centres de santé.
Les agents de santé sont sommés par le gouvernement de cesser immédiatement la vente illicite des médicaments sous peine de sanction. Dans le cadre du programme prioritaire dans les formations sanitaires, le gouvernement a mis en place la prise en charge gratuite des soins de santé, des médicaments en faveur des personnes vulnérables, particulièrement les enfants âgés de 0 à 5 ans et les femmes enceintes.
Soutenue par la communauté internationale, cette gratuité des services de santé concerne non seulement la lutte contre les maladies telles que le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme, mais aussi la planification familiale et l’espacement de naissance…
Selon un rapport du Ministère de la Santé, le personnel soignant censé appliquer leur devoir, se livre dans la vente illicite des médicaments dans les structures sanitaires. Face à ce manquement, le membre du gouvernement lance un ultimatum.
« La réussite de cette politique vitale portée par le chef de l’Etat, exige la responsabilisation et la participation de tous avec au premier plan les agents de santé qui doivent observer la déontologie professionnelle, garant de leur efficacité », a rappelé Dr Pierre Somsé.
Selon les enquêtes menées auprès des centres de santé et formations sanitaires, les médicaments dédiés à la gratuité sont vendus aux patients.
« Les faits qui me sont rapportés font état de ce que les intrants et les médicaments mis à disposition dans les formations sanitaires dans le cadre de programme prioritaire qui prône la gratuité des services à la population sont vendus aux patients », a déploré DR Somsé.
En interpellant le personnel soignant à la prise de conscience professionnelle, le ministre appelle la population et les autorités locales à plus de vigilance.