En prélude à la journée internationale de la jeunesse célébrée le 12 août, les jeunes, le gouvernement et les partenaires au développement ont plaidé ce 5 aout pour une meilleure formation débouchant sur un emploi en faveur de la jeunesse.
Ce sera autour du thème « Transformer l’éducation » que les jeunes de Centrafrique vont célébrer la journée internationale de la jeunesse. Il s’agit de rechercher des débouchés pour les jeunes, main d’œuvre indispensable pour le relèvement du pays après la crise.
« Si nous avons une si grande force qui est la jeunesse et qu’on nous invite à réfléchir sur la thématique de transformer l’éducation, cela voudra dire que ça vaut le coût », a indiqué Koudraogo Ouedraogo, Représentant pays de l’UNFPA en Centrafrique.
Aujourd’hui, l’éducation ne doit pas être comprise simplement comme moyen d’inculquer le savoir, mais un mécanisme par lequel on doit transformer. « Nous nous rendons compte que nous ne sommes pas parvenus à faire ces réformes et si nous voulons réfléchir sur l’éducation, travaillons à ce qu‘elle ressemble au mécanisme par lequel une société veut se reproduire », a souhaité Koudraogo Ouedraogo.
Le gouvernement mesure la portée de cette journée internationale et place les jeunes au centre de leur destin. « Par cette journée nous voulons inciter les jeunes à être des acteurs privilégiés de la recherche de la paix et même de solution aux problèmes du pays », a fait savoir Régis Lionel Dounda, ministre de la jeunesse soulignant que « le vrai problème des jeunes c’est la santé, la sécurité et l’emploi ».
« Pour relever ces défis, les jeunes doivent changer de paradigmes et s’engager pour une solution durable », a conclu le membre du gouvernement.
Plusieurs activités sont inscrites à l’ordre du jour de la semaine dont une conférence-débat et des activités sportives.