Le Di-Antalvic et le Propofan viennent d’être interdits de vente en République Centrafricaine. Ces deux médicaments viennent d’être retirés sur la liste des remèdes utilisés en France, en raison des risques graves que pourrait provoquer leurs excès. C’est après une recherche de l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé le 1er mars dernier.
Ce retrait intervient en France après que la Grande Bretagne avait déjà retiré ces produits depuis 2008, pour cause d’utilisation abusive par certaines personnes en Angleterre. Selon les autorités sanitaires anglaises, certains principes actifs contenues dans Le Di – Antalvic et le Propofan sont utilisées par certains britannique pour se droguer.
A Bangui ces médicaments sont toujours prescrits aux patients et se trouvent encore dans presque toutes les pharmacies de la place. Le ministère de la Santé publique centrafricaine réagi à travers une note circulaire publiée en début d’après midi du 04 mars 2011 par la Direction des Services Pharmaceutiques, des Laboratoires de la Médecine Traditionnelle.
La note circulaire demande aux grossistes-répartiteurs, les dépositaires des médicaments et les pharmacies d’officine, de retirer sans délais, les produits de leurs rayons, et les déposer à la dite direction.
Pour le directeur des services pharmaceutiques, le pharmacien Jacob NGABA, « ces antis douleurs mis en cause aujourd’hui, contiennent un principe actif qui agit comme de la drogue ».
Par contre, il faut noter, qu’un autre médicament qui continue d’être importé et vendu dans les pharmacies et même, sur les marchés à Bangui et dans les provinces de la république centrafricaine est utilisé comme une véritable drogue par certain centrafricain. Il s’agit du TRAMADOL appelé communément tramol.