Les agriculteurs de la sous-région d’Afrique Centrale entreront bientôt en possession de nouvelles boutures de manioc. L’Union Européenne vient d’injecter 3 000 000 d’Euros (environ 1 967 867 000 francs CFA) dans les recherches, pour trouver les causes de la dégradation de la production de cette denrée alimentaire très prisée.
La décision a été prise à Libreville au Gabon lors de la 7e session ordinaire, de la conférence des Recteurs des universités et des responsables des organismes de recherche de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Selon le professeur Gustave BOBOSSI SEREMGBE, recteur de l’université de Bangui un des participants à cette session de retour à Bangui, l’objectif visé à travers ce projet est « d’atteindre une production durable du manioc et l’intégrer au marché de la sous-région ». L’idée des recherches précises BOBOSSI, est déceler les maux qui fragilisent la productivité de cet aliment pour la rendre sainement accessible au grand public.
Il ajoute que « l’Université de Bangui est d’ailleurs très avancée dans ce domaine de recherche. Des virus nuisible aux boutures de manioc et une formule de destruction sont déjà disponibles », affirme le recteur.
La République Centrafrique est l’un des pays de l’Afrique Centrale, où le manioc constitue l’aliment de base. Entre 2009 et 2010, quelques régions dites diamantifères ont été touchées par une crise alimentaire sans précédant. Laquelle crise qui a couté la vie à une centaine d’enfants.