Après l’échec des pourparlers avec le gouvernement au sujet de leurs statut spécial, les policiers sont entrés ce 26 août en grève pour une durée de 3 jours. Les points stratégiques de la ville tenus par les policiers sont occupés par les gendarmes.
Les policiers sont peu visibles dans la ville. A la brigade criminelle par exemple, le service n’est pas opérationnel jusqu’à nouvel ordre, c’est seulement un effectif restreint qui assure le service minimum. A la direction de l’Office Centrafricain de Répression du Banditisme (OCRB), le service ne fonctionne pratiquement pas même si juste à l’entrée on observe une présence remarquée des agents.
Cette grève était prévisible et est la suite logique de l’échec des pourparlers entre le gouvernement et le syndicat de la police qui exige du gouvernement les effets induits des dispositions de leur statut spécial adopté en 2008.
Début août, les responsables syndicaux de la police ont échangé avec le premier ministre Firmin Ngrébada. Sans suite favorable, ceux-ci ont mis en exécution leur mouvement de grève après un préavis lancé la semaine dernière
Selon Barnabé Lamba, un des responsables syndicaux de la police. » Le premier ministre avait promis la mise en place d’un comité interministériel pour évaluer et voir l’incidence financière, mais jusqu’aujourd’hui, rien n’est fait et c’est pourquoi nous sommes en grève » a-t-il indiqué.
Un service minimum est instauré pour la sécurité des locaux. » Nous avons mis en place un service minimum pouvant permettre la sécurité des services de police » a ajouté Barnabé Lamba.
Aux dernières nouvelles, une réunion de crise s’est tenue à la direction générale de la police et le directeur générale de la police a lancé un vibrant appel à ses frères d’armes de reprendre leurs services ce 27 aout.