Le Groupement des Editeurs de la Presse Privée et Indépendante de Centrafrique (GEPPIC) n’est pas une association vulgaire et dispose d’une direction. Elle qualifie d’illégale l’Assemblée générale extraordinaire tenue dimanche par 25 journalistes sur 35 issus de ce groupe pour la destitution de ses membres encore en fonction.
Ces réactions viennent ce lundi 7 mars 2011, d’Albert M’BAYA président du GEPPIC. Il lève ainsi l’équivoque au sujet de la dissolution du bureau exécutif qu’il dirige.
Interrogé par Radio Ndeke Luka, M’BAYA déclare que « le coup est monté par un des membres exclu du GEPPIC pour mauvais comportement ». « Nous ne reconnaissons pas la légitimité du bureau ad hoc mis en place dimanche et continuerons toujours de faire notre travail », ajoute M’BAYA.
Il indique en outre que son équipe reste « vigilante au sujet des journalistes pirates qui n’attendent que de tirer profit des fonds annuels décaissés par le gouvernement lors de la journée internationale de la liberté de la presse ».
En réponse à une mauvaise gestion reprochée par les dissidents, le président du GEPPIC mentionne « qu’au nombre des activités réalisées son entité a été dotée pour la 1ère fois des textes juridiques et rend compte régulièrement à ses membres pendant 9 mois de fonctionnement ».
Signalons que les nouveaux membres du comité ad hoc ont tenu leur assemblée dans le but selon eux de corriger les imperfections relevées dans le fonctionnement du bureau de GEPPIC conduit par M’BAYA.