La première barrière légale des forces de défense et de sécurité au Pk 26 route de Boali dans la commune de Bégoua a été officiellement inaugurée ce mercredi 25 septembre 2019.
La première barrière moderne construite en partenariat avec l’Union Européenne précède les 8 autres prévues sur le corridor Bangui-Béloko sur l’axe Cameroun. Les agents des Finances, des Eaux et Forêts ainsi que de la Sécurité publique sont habiletés à veiller sur cette barrière chacun étant dans son service.
« Nous avons un grand défit à relever, la mobilisation des recettes fiscales. Cette barrière va contribuer à un meilleur recouvrement des recettes de l’Etat » a précisé Henri Marie Dondra, ministre des Finances, promettant que le site sera une nouvelle cité. « Au Pk 26, il y aura des banques, un grand dépôt et des stations services », a lancé le membre du gouvernement.
Avec la réhabilitation de cette barrière, certains checks points non retenus dans le projet doivent disparaître comme la barrière de Pk12 située en plein centre urbain. « Réhabiliter les 9 barrières de contrôle que le gouvernement a prévu par décret, c’est mettre en exergue le fait que les autres barrières non réhabilitées ne sont pas légales », a souligné Samuela Isopi, Ambassadrice de l’Union Européenne.
« Désormais, il sera aisé de faire la différence entre une barrière officielle dont la présence se justifie par le contrôle nécessaire de trafic et les barrières illicites, qui entravent la libre circulation des personnes, imposent des taxes illégales en détournant des ressources destinées au budget de l’Etat et constituent une violation de la loi et de l’Accord politique de paix et de réconciliation », a clairement indiqué Samuel Isopi.
C’est une fierté pour le maire de Bégoua, Jean Emmanuel Gazanguinza, qui y voit le développement de sa commune. « Je suis très fier. Cette barrière va éradiquer tous les maux qui gangrènent l’économie« , s’est réjouit le premier citoyen.
La construction de 9 barrières légales sur le tronçon Bouar-Béloko s’inscrit dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat, la consolidation de la paix et la réconciliation nationale. Le projet a pour but de promouvoir la bonne gouvernance dans la gestion des fonds publics. Il est financé à hauteur de 5 milliards de francs Cfa par l’Union Européenne.