Les 500 peuhls centrafricains, qui ont fui les exactions de 2017-2018 dans le Mbomou en Centrafrique pour se réfugier à Ndu en République Démocratique du Congo, sont appelés à retourner dans la commune d’élevage de Zangandoma Madazoma. Un retour au centre d’une rencontre convoquée par le sous-préfet de Bangassou et les différentes couches sociales ce mardi 1er octobre 2019.
A l’initiative du sous-préfet de Bangassou, Richard Amos Nouidémona, les représentants de différentes couches de la société, les forces de défense et de sécurité intérieure ainsi que le chef de Bureau de la Minusca se sont retrouvés pour écouter et recueillir les avis des uns et des autres sur la relocalisation des 500 peuhls réfugiés à Ndu en RD Congo dans la zone d’élevage de Zangandoma Madazoma.
Une préoccupation qui concerne aussi les 800 peuhls déplacés internes basés à Ngando dans la sous-préfecture de Gambo. Lors de la rencontre de ce mardi, il s’est dégagé une volonté manifeste de ces personnes à regagner leurs communes d’élevage.
Elles ont unanimement fui les exactions des groupes armés en 2017 et 2018. Les participants ont réfléchi sur les stratégies pouvant faciliter leur retour dans un climat apaisé.
A l’issue de cette rencontre, des recommandations ont formulées entre autres l’organisation d’une campagne de sensibilisation à la base, le respect des couloirs de transhumance pour éviter les traditionnels conflits entre éleveurs et agriculteurs mais aussi la mise en place d’un comité de suivi.
Le chef du sous Bureau de la Minusca de Bangassou demande à la population de se conduire selon les termes de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février. Il réitère son engagement à appuyer le processus de cette relocalisation.