Un véhicule humanitaire contenant des produits pharmaceutiques a été attaqué par des éléments armés de l’UPC à Barawa, localité situé à 100 km de Djéma dans le Mbomou dans la nuit de vendredi 25 à samedi 26 octobre 2019.
Plusieurs passagers dudit véhicule manquent à l’appel et les médicaments incendiés. Ce forfait est attribué aux hommes de l’UPC de Ali Darassa qui contrôle la zone.
L’attaque a eu lieu à 4 heures du matin samedi selon Lambert Akouvoulou, député de la circonscription . « Les peulhs armés ont attaqué ce véhicule au niveau de Derbissaka. Les passagers du véhicule sont portés disparus et nous sommes sans nouvelle d’eux » s’inquiète-t-il en s’interrogeant s’ils sont « morts ou encore en vie ?« .
La recherche des personnes disparues s’organise. « Les jeunes ont quitté la localité de Démbia pour aller les chercher« , a indiqué ce député avant de craindre le pire résultant de cet acte odieux.
« Nous sommes dans une région où les ONG interviennent rarement. Mais avec ce qui vient de se passer, nous craignons que cette situation ne décourage les humanitaires à apporter l’assistance à ceux qui sont dans le besoin« , a-t-il ajouté.
Le député Lambert Akouvoulou plaide pour une action de protection des humanitaires. « Nous sommes indignés et demandons au gouvernement de prendre sa responsabilité. Les garants et facilitateurs de l’accord du 6 février doivent tout faire pour permettre à la population de respirer au moins après l’accord de paix« , a-t-il souligné.
Le Comité de Coordination des ONGI (CCO) a toujours déploré les violences contre les humanitaires. Il appelle au respect du droit humanitaire international en période de conflit que de paix, mentionnant que « les humanitaires ne sont pas des parties prenantes au conflit« .