Le comité ad’ hoc du bureau du Groupement des Editeurs de la Presse Privée de Centrafrique (GEPPIC) est loin de lâcher du leste. Par la voix de sa présidente Marie-Annick Zamba, cette cellule de crise déclare ce mercredi 9 mars 2011, avoir reçu la mission de conduire cette équipe en perte de vitesse par faute de gestion opaque du bureau sortant.
Cette prise de position fait suite à la réaction lundi 7 mars d’Albert Mbaya, président en exercice du GEPPIC, destitué par 25 membres sur 35, lors d’une Assemblée générale. Laquelle rencontre avait dénoncé une mauvaise gestion des biens de cette structure de la presse.
Interrogée par Radio Ndeke Luka, Marie-Annick Service Zamba, précise : « le bureau sortant a violé de manière délibéré les articles 13, 14, et 15 des textes en vigueur qui interdisent formellement aux membres du GEPPIC d’appartenir à un parti politique ».
« Je qualifie d’aberration les propos tenus par le président sortant au sujet de la dotation en textes de base le GEPPIC », ajoute-elle. Elle précise que « seule une assemblée générale est habilitée à décider de l’avenir de son entité ».
Marie-Annick Zamba est d’avis que « le défi du GEPPIC est d’avancer sur des bases concrètes et non se distraire à travers des querelles stériles, et sa position de femme « arriviste », comme le pense Mbaya, ne pourrait nullement l’empêcher de conduire le GEPPIC en pleine crise ».
Dans son intervention du lundi, Albert Mbaya, avait affirmé que ce comité ad’ hoc a été mis en place de manière illégale. Il a mentionné que c’était un groupe de journalistes « parasites » qui cherchent à « se mettre plein la poche, à l’approche de la Journée internationale de la liberté de la presse, souvent financée par le gouvernement ».