L’administration aéroportuaire de Bangui se modernise de plus en plus. Près d’un milliard 200 millions de francs Cfa ont servi à construire les sièges de l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile de Centrafrique (ANAC) et de la Société de Développement des Infrastructures Aéroportuaires de Centrafrique (SODIAC). Ils ont été inaugurés lundi 4 novembre 2019 par le Président de la République Faustin Archange Touadéra.
Les deux sièges sont abrités par un bâtiment à deux étages construit sur une superficie de 4500 m² avec un niveau pour chaque direction. L’immeuble comporte 54 bureaux et dispose de tous les conforts nécessaires. Construit sur fonds propre de l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile de Centrafrique (ANAC) et de la Société de Développement des Infrastructures Aéroportuaires de Centrafrique (SODIAC), le coût de la réalisation des travaux s’élève à un milliard 172 millions de francs Cfa.
« Ces deux sociétés ont vocation respective en ce qui concerne l’ANAC, de superviser et de contrôler les activités aéronautiques. Quant à la SODIAC, elle a pour mission primordiale, la construction des infrastructures aéroportuaires, l’acquisition des équipements de sureté et de sécurité, la recherche des financements pour la construction de l’aérogare et de toutes les infrastructures aéronautiques » a expliqué Arnaud Djoubaye Abazen, Ministre des Transports et de l’Aviation civile.
Selon le membre du gouvernement, la construction de ces sièges est un pas vers les conditions aéroportuaires internationales. « Aujourd’hui, nous rehaussons le niveau de notre conformité et après l’inauguration de la clôture, s’en suivra l’installation des balises, les équipements d’aide à la navigation d’aide de nuit comme de jour » rassure Arnaud Djoubaye Abazen qui appelle la population environnante à la protection de ce joyau.
L’Autorité Nationale de l’Aviation Civile de Centrafrique (ANAC) a été créée en 2009 et la Société de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (SODIAC) en 2012. Ces travaux lancés il y a 3 ans, avaient un délai d’exécution de 7 mois.