L’Autorité Nationale des Elections (ANE) table sur le mois de janvier pour lancer l’enrôlement des électeurs. L’innovation envisagée dans cette opération est l’inscription numérique des électeurs. Cette phase a fait l’objet d’échange du 6 au 8 novembre entre l’ANE et les acteurs concernés.
Ces échanges sont lancés dans un contexte où le représentant du secrétaire général des Nations Unies Mankeur Ndiaye et la classe politique s’inquiète du financement du processus et des conditions sécuritaire dans le pays.
Julius Rufin Ngouadé-Baba, rapporteur générale de l’ANE, justifie la démarche par la volonté de mettre les parties prenantes sur le même niveau d’information.
« Les élections, c’est l’affaire de tous. Et donc à chaque étapes des grandes décisions que l’Autorité Nationale des Elections devrait prendre, nous pensions conférer avec les parties prenantes au processus électoral. Ainsi, donc l’option d’enregistrement des électeurs. Le fichier électoral devrait être informatisé et les cartes électorales devraient être imprimées avec photo » a fait savoir le rapporteur de l’ANE.
La société civile exprime des craintes devant la dégradation du tissu sécuritaire et le retard pris dans la mise en œuvre du programme. « Nous avons travaillé avec les techniciens pour explorer les divers techniques et options. Une option présente des avantages certains et nous pensons aller vers cette option mais nous voulons recueillir l’avis des acteurs impliqués dans le processus » a-t-il souligné.
Le 1er tour des élections sont prévues en Décembre 2020. Cette conférence a mobilisé acteurs politiques, pouvoirs publics et société civile. Elle intervient après le recrutement et la formation des agents cartographes à Bangui.