L’invasion de la ville de Bambouti dans le Haut-Mbomou par les hommes de l’UPC de Ali Darassa entraine une situation humanitaire déplorable Ernest Mizedjio, député de Obo, s’inquiète et appelle à l’aide.
Cette inquiétude est exprimée alors que la Minusca qui a sommé l’UPC de quitter la localité. Cette présence des hommes armés à Bambouti a été qualifiée de violation de l’accord de paix du 6 févrierpar les garants et les facilitateurs de l’accord de paix.
Le nombre des combattants de l’UPC grimpe considérablement selon les députés du Haut Mbomou. » Au départ il y avait 50 éléments de l’UPC qui étaient à Bambouti, surplace, ils ont reçu le soutien d’autres éléments qui sont venus de partout le plus souvent par les chemins de transhumance. Mais c’est toujours l’UPC qui est en train de s’organiser » a accusé le député de Obo Ernest Mizedjo.
Le parlementaire de Obo déplore la situation humanitaire, « Aujourd’hui la situation humanitaire des personnes vulnérables est précaire faute de structures humanitaires. Il n’y aucune ONG à Bambouti pour pouvoir apporter de l’aide aux personnes affectées par la présence de ces hommes en armes et nous déplorons cet état d’abandon de la population du Haut-Mbomou » a-t-il regretté.
Le tissu sécuritaire dans le Haut Mbomou est fragile du fait de la présence des hommes de la LRA de Joseph Kony qui continuent de sevir dans la région. Cette situation est d’autant plus renforcée par la présence des hommes de l’UPC qui plonge la population dans la psychose généralisée.