Dans le cadre de prévention des maladies pouvant découler des inondations qui ont frappé la République Centrafricaine, le gouvernement qui assure le leadership dans la réponse aux urgences ainsi que les organisations humanitaires et Radio Ndeke Luka s’engagent ce 13 novembre à prévenir les maladies susceptibles de découler de cette calamité naturelle.

Cette catastrophe naturelle a fait beaucoup de sinistrés tant à Bangui qu’a l’intérieur du pays. Le bilan selon la coordination gouvernementale et la Croix Rouge Centrafricaine fait état plus de 50.000 personnes touchées, 7 morts, 25 blessés et des disparus. Le niveau de l’eau commence progressivement a baissé et cette phase représente une période de risque pour les habitants des zones inondées.

Ces inondations ont affecté l’eau et le milieu de vie des populations. Cette campagne conjointement lancée par le gouvernement, les organisations humanitaires et Radio Ndeke Luka vise à sensibiliser la population sur les comportements qui sauvent, notamment « que faire si on est victime des inondations »

Cette campagne est lancée dans un contexte où la population craint des maladies diarrhéiques et hydriques.

Selon Marcelin Ridja, représentant de la Fondation Hirondelle/Radio Ndeke Luka, « Nous sommes face à une catastrophe naturelle, vu les dégâts causés par les inondations, plusieurs acteurs sont mobilisés à savoir le gouvernement et les acteurs humanitaires. Le rôle de premier plan de Radio Ndeke Luka dans cette réponse est d’améliorer l’accès de la population affectée à l’information constituée de conseils aux sinistrés des inondations » a-t-il indiqué.   

Cette opération a deux phases : la première consiste en une sensibilisation d’urgence vu les conséquences sanitaires liées aux inondations.

La deuxième phase sera constituée de massages d’information (santé, nutrition, sécurité alimentaire, protection et Wash) sur les risques les modes de prévention

La Croix Rouge Centrafricaine de son côté s’occupe de la gestion des sites, cependant le gouvernement continue de travailler d’arrache pied dans la gestion d’après urgence.