80 producteurs de coton venus de l’Ouham-Péndé, l’Ouham, la Nana Gribizi, la Kémo et la Ouaka ont évalué au cours d’une Assemblée Générale, les 13 et 14 novembre le bilan des activités menées en 2019. Les travaux ont aussi pour objectif de déterminer des stratégies pour la relance et la surproduction de cette culture dans ces cinq zones pendant la saison 2020-2021.
Organisée par l’Union nationale des producteurs de coton centrafricain, ce rendez-vous de deux jours a permis de faire le point sur cette culture dans les cinq préfectures productrices du coton. Au cours de ce bilan général, les participants ont reconnu que la filière a également été touchée par la crise militaro-politique.
« Depuis les évènements malheureux que le pays a connu, la filière coton a des problèmes. Nous sommes en phase de la relance pour l’augmentation de la production à l’instar de l’Afrique de l’Ouest » a rassuré Francis Mongaï, président de l’Union nationale des producteurs de coton centrafricain.
Pour atteindre ces objectifs qu’ils se sont fixés, les cotonculteurs ont demandé au gouvernement de verser le reliquat des arriérés qui selon eux, s’élèvent à plus de 500 millions de francs Cfa.
« Le gouvernement a payé un milliard 400 millions de francs Cfa. Nous lui demandons de solder les 507 millions de francs Cfa avant la fin décembre pour le démarrage de la campagne 2020-2021 » a précisé Francis Mongaï.
Les producteurs de coton disent attendre beaucoup du gouvernement pour la réussite de la prochaine campagne. Il s’agit notamment de leur dotation en graine de bonnes qualités et en insecticides.