Après plusieurs années d’occupations de la localité de Degaulle, le chef de guerre Sidiki Abass, s’engage enfin pour le désarmement. Certains de ses éléments ont été identifiés pour les Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS) en rapport aux closes de l’accord de Khartoum. L’engagement de Sidiki est loin de rassurer la classe politique, la société civile et mieux les autres groupes armés. La présence signalée de ses hommes à Ngaoudaye avec des artilleries lourdes, la quantité des armes remises et la qualité sont des points qui renforcent le doute des observateurs. Les députés de Ngaoundaye ne sont pas muets devant ce qui s’apparente à un jeu de cache-cache de Sidiki Abass. Ils ont déploré la duplicité de l’homme. Même le centrafricain lambda s’interroge sur la fiabilité de ce geste sous bénéfice de la présomption de bonne volonté.
L’opération désarmement à Kouï est-elle un succès ou de la poudre aux yeux ? Les éléments de réponse avec Pascal Koyamené, ancien ministre et représentant du RDC, Fidèle Gouandjika, ministre Conseiller spécial du président de la République, Bernard Dillah, député de Ngaoundaye et Paul Crescent Beninga, porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile dans ce Patara animé par Jean Fernand Koena.