Le Groupement des éditeurs de la presse privée indépendante en Centrafrique (GEPPIC) est en quête de son équilibre après cinq jours de crise qui le divise. Le 11 mars 2011 à Bangui, les membres du bureau exécutif du GEPPIC ont procédé à l’analyse des difficultés qui entravent le bon fonctionnement dudit groupement au cours d’une réunion tenue à la Maison de la Presse à Bangui.
Dix neuf directeurs de publication des journaux, membres du groupement se sont retrouvés pour statuer sur la crise. Le bureau exécutif a décidé de produire une pétition qui sera signée par tous les directeurs présents pendant cette assemblée générale.
Le document sera élaboré dans les 24 suivantes heures. « Nous avons organisé cette Assemblée générale pour monter notre détermination à vivre dans un cadre corporatif et dans un cadre confraternel, contrairement à ces dissidents qui se sont réunis dans un hôtel de la place et ont accepté de se faire manipuler », a expliqué Emmanuel Cyrus SANDJI, Secrétaire General du GEPPIC et directeur de publication du Journal Medias Plus
Dans le document, « nous les rappelons à l’ordre, car s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments dans un délai de 72 heures, nous appliquerons les textes en vigueur », a-t-il précisé.
Une manière pour les membres du bureau exécutif du GEPPIC dirigé par Albert MBAYA, de poursuivre le dossier devant les instances judiciaires « qui ont la capacité de trancher dans cette affaire » ajoute Emmanuel Cyrus SANDJI.