Plusieurs motos sans papiers sont dans le filet de la police suite à une opération du ministère des Transports pour assainir ledit secteur. Au moins 400 motos saisies en 3 jours, le ministère se félicite et table sur 15 mille dans les jours à venir.
L’action du ministère des transports a plusieurs volets entre autres la sécurité et l’économie. Plusieurs conducteurs des taxis motos sont des mineurs et la plupart des cas, ces motos mises en circulation font la concurrence déloyale aux taxis et bus qui payent les taxes à l’Etat. C’est dans ce contexte que le ministère des transports envisage réguler ce secteur.
Pour Nono Wenceslas Nguerekoumon, directeur des transports de surface, cette vaste opération contre les motos taxis et autres engins à deux roues sans papiers est un succès. « Depuis que nous avons amorcé les activités de traque des motos sans papiers, nous avons enregistré aucun incident. Nous avons saisi plus de 400 motos et nous estimons que c’est encore peu. Nous tablons sur 10 à 15.000 motos dans les jours à venir. Cela permettra de faire entrer des devises dans la caisse de l’Etat » a indiqué Nono Wenceslas Nguerekoumon.
La méthodologie est inclusive pour éviter tout débordement.« Cette action menée, c’est d’abord une action de l’Etat. Nos cadres sont sur le terrain et viennent en appui aux agents de la police, les syndicats et la police municipale pour traquer ces motos » a-t-il expliqué.
Tous les engins à deux roues sans exception sont visés par cette opération. « Il est hors de question de considérer que seules les motos commerciales sont concernées par cette opération, car il convient de rappeler que tout ce qui est engin à deux roues relève de notre compétence et est concerné par cette opération », a indiqué M. Nguerekoumon.
Le boom enregistré ces dernières années à travers les motos dans le circuit de commerce offre des atouts mais laisse aussi transparaitre des soucis qui nécessitent des actions du gouvernement.