En République centrafricaine, l’inquiétude plane depuis quelques mois, autour du chronogramme électoral. Face aux retards enregistrés, notamment, dans les opérations de la cartographie et d’enrôlement des électeurs voire la catastrophe sanitaire du Covid-19, l’Autorité Nationale des Elections (ANE) clarifie l’opinion publique au sujet du nouveau calendrier des élections.
A quelques mois de la tenue du 1er tour du scrutin présidentiel et législatif de décembre 2020, l’Autorité nationale des élections éclaircit l’opinion publique sur le nouveau chronogramme électoral. Dans ce calendrier réaménagé, le premier tour du scrutin couplé est maintenue à la date du 27 décembre 2020. L’information a été donnée ce mercredi, 29 avril 2020 par le Rapporteur général de cette institution. Dans ce chronogramme revu, des opérations ont été réévaluées voire corrigées. Cependant, la date de la tenue du scrutin ne change pas. L’Autorité nationale des élections affirme prendre des dispositions nécessaire, en tenant compte du contexte actuel dominé par la pandémie de Covid-19 et dans le respect de la Constitution.
« Nous avons retravaillé ce chronogramme en tenant compte des données logistiques et opérationnelles. Les opérations ont été réajustées et modifiées, mais la date du 27 décembre 2020 ne change pas. L’ANE, comme je l’ai dit, poursuit ses activités en toute sérénité, » affirme Julius Rufin Ngouadé-Baba, Rapporteur général de l’ANE.
Face à la menace engendrée par la pandémie de coronavirus, l’institution affirme poursuivre ses activités normalement tout en prenant des initiatives en vue de prévenir la propagation du virus. Toutefois, l’ANE souhaite que la situation sanitaire dans le pays s’améliore très rapidement, afin de faciliter ses opérations sur le terrain.
« Nous continuons de travailler aisément, en tenant compte du contexte sanitaire préoccupant et en observant strictement les mesures mises en place pour éviter la propagation de ce virus. A ce stade, l’ANE continue de dérouler les opérations telles que prévues. Je le dis et je le répète, nous souhaitons que la situation évolue favorablement d’ici là. Au quel cas, les choses seront plus faciles pour nous » ajoute Julius Rufin Ngouadé-Baba.
Ce calendrier est une mise à jour de celui de 2018. Il tient compte de la Constitution du 30 mars 2016 et du Code électoral du 20 août 2019. Il donne ainsi, une nouvelle dimension à la polémique entretenue autour du projet de la modification partielle de la constitution, initié par certains députés, en vue de proroger les mandats présidentiel et législatif, au cas où les élections n’arrivaient pas à se tenir dans le délai constitutionnel.