Les députés centrafricains viennent d’acter ce 25 mai 2020, la loi interdisant les emballages et sachets en plastique non biodégradables. Une avancée significative selon le gouvernement dans ses engagements après l’accord de Paris sur le climat et le réchauffement climatique signé le 22 avril 2016.
Le texte adopté par acclamation à l’Assemblée nationale, a été porté et soutenu par le ministre de l’Environnement Thierry Kamach. Il fait interdiction à la production, l’importation et la commercialisation des matières en plastique en Centrafrique. Une grande avancée dans les efforts de la protection de l’environnement selon le ministre Thierry Kamach.
« Nous aurions aimé que cette loi soit adoptée plutôt, mais « mieux vaut tard que jamais », car cette loi met en place une unité de police et d’intervention de l’environnement. Ce qui constitue pour nous l’un des points forts de la loi » s’est-il félicité.
Cette loi facilite la jonction de l’action des deux ministères œuvrant pour la protection et la sauvegarde de l’écologie. « Le ministère des Eaux et forêts disposent des gardes forestières, mais au niveau de l’environnement, nous en avons pas pour faire appliquer la loi. Avec cette loi, nous aurons des forces assermentées qui nous aiderons de faire appliquer la loi même si nous savons que ce sera difficile pour un début » a fait savoir M. Kamach.
Après son adoption par les députés et sa promulgation par le Chef de l’Etat dans les prochains jours, cette loi entrera en vigueur 12 mois après une période de trêve.
» Il y aura un délai de 12 mois pour permettre à tous ceux qui disposent encore des stocks de ces produits visés de les écouler. Passer ce délai, la loi entre en vigueur et nous passerons à la répression » a indiqué Igor Tola kogadou, coordonnateur changement climatique au ministère de l’environnement.
Cette loi a été adopté alors que des initiatives se mettent progressivement en place au niveau local pour recycler les objets en plastique afin de combattre la détérioration de l’environnement.