Alors que le déguerpissement des occupants du Complexe Sportif Barthélémy Boganda suite à l’ultimatum, à eux, lancé par le ministre de la Jeunesse et sport a débuté, des cas de vandalisme sont enregistrés sur les infrastructures. Plusieurs installations sont saccagés voire vandalisés. Le constat a été fait ce lundi 08 juin 2020 par l’Onasports, l’office en charge de la gestion des infrastructures sportives.
Le Complexe sportif Barthélémy Boganda, le seul grand stade de la République centrafricaine est suspendu depuis fin avril 2020 de toutes compétitions internationales par la Confédération africaine de football, CAF. Dans le lot des raisons évoquées, l’impraticabilité de l’aire de jeu mais aussi la dégradation très avancée des installations de cette infrastructure sportive. Pour que les rencontres internationales de football y soient de nouveau autorisées, la CAF a enjoint les dirigeants sportifs centrafricains de réhabiliter, dans un bref délai, ce complexe. A cet effet, une équipe d’inspection de la confédération passera entre juin et fin juillet 2020 pour une évaluation.
Ainsi, au risque d’écoper de nouvelles sanctions et pour répondre aux exigences de la Confédération africaine de football, le ministre de la Jeunesse et des sports, Lionel Régis Dounda a décidé du déguerpissement de tous les occupants des locaux du Complexe sportif Barthelemy Boganda. Lui même faisant partie, car son cabinet s’y trouve.
Seulement, quelques jours après le début des déguerpissements, le constat est amer. Les installations de ce joyau ont fait l’objet de vandalisme et/ou de sabotage. Une situation décriée par l’Onasports, l’office national qui gère les infrastructures sportives.
« Après le départ de certains clients, nous avons constaté des cas de vandalisme, il y a beaucoup de biens volés tels que les vitres etc. C’est bien dommage pour les jeunes » a déploré Blaise Valentin Dida chef de personnel à l’Onasports.
Tous les bars qui étaient au premier étage ne sont plus opérationnels. Les agents de sécurité employés par Onasports semblent être débordés. Blaise Valentin Dida, demande un renfort de la part des autorités centrafricaines pour la protection de cet édifice public.