Après trois ans d’exercice en terre centrafricaine, la représentante de l’Unicef a été honorée ce mercredi 08 juillet 2020 par la République. Nommée au grade de commandeur dans l’Ordre national de la reconnaissance centrafricaine, Christine Muhigana, en fin de mission, a quitté la capitale Bangui en fin de journée.
La cérémonie s’est déroulée au ministère des Affaires étrangères à Bangui. En effet, c’est en 2017 que Christine Muhigana arrive en République centrafricaine en tant que représentante de l’Unicef. Ses actions pour le développement de la RCA et pour la protection des enfants ne sont pas passées inaperçues des autorités du pays.
Ces années de labeur lui ont valu cette distinction. Le décret de sa nomination a été lu publiquement en présence des invités. Quelques autorités, présentes à cette cérémonie, témoignent la gratitude de toute la Nation envers Christine Muhigana.
« La représentante, depuis son arrivée jusqu’à aujourd’hui, s’est investie dans différentes actions auprès de la jeunesse et des adolescents. Il est essentiel pour le président de la République de rendre cet honneur, via la représentante à l’Unicef et de manière personnelle, madame Christine Muhigana, pour l’excellence des travaux et relations qu’elle a pu entretenir avec l’ensemble des autorités et la population centrafricaine » a témoigné Sylvie Baïpo Temon, ministre des Affaires étrangères.
Parmi les personnalités conviées à cette cérémonie, on note la présence de Pierre Somsé, ministre de la Santé publique et Lucie Tamlyn, ambassadrice des Etats-Unis en Centrafrique. Apres cette décoration, Christine Muhigana quitte le pays avec un sentiment de satisfaction, en ces termes: « Je suis honorée de la distinction qui m’est faite, pour un travail que je devais faire. C’était un devoir, c’était une obligation. Nous avons le sentiment qu’il reste beaucoup à faire, mais nous sommes reconnaissants du fait que le peu que nous faisons, est reconnu par le président de la République centrafricaine ».
C’est en fin avril 2017 que la diplomate a présenté sa lettre de créance à Charles Armel Doubane, ministre des Affaires étrangères de l’époque. Elle quitte la terre centrafricaine pour d’autres fonctions, après plus de trois (3) années de service.