Lancée à Ndélé dans le Bamingui-Bangoran il y a plus de 2 semaines, la première phase des opérations de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR) des ex-combattants touche à sa fin. Au total 348 éléments dont 6 femmes, issus des rangs du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) ont été désarmés et 250 armes de guerre collectées.
La première phase de l’opération de désarmement et démobilisation des ex-combattants du FPRC s’est achevée le 09 juillet 2020 à Ndélé dans le Bamingui Bangoran. Lancée le 22 juin 2020, ce processus a permis le désarmement de près de 350 éléments dont 06 femmes. Des centaines d’armes de guerre ont également été collectées. Selon l’équipe de supervision du désarmement, l’opération qui s’est d’ailleurs bien déroulée, peut-être estimée à 50% de réussite.
« Nous avons réussi cette opération à 50%. C’est une opération qui s’est bien déroulée au regard de l’engouement des ex-combattants et l’implication des responsables du FPRC à Ndélé. Nous avons constaté qu’ils sont réellement engagés pour désarmer leurs éléments. Même à l’heure ou je parle, il y a une manifestation des éléments qui veulent se faire désarmer » affirme Capitaine Guy Silvère Ngoni, responsable de l’équipe du DDRR.
Sur 579 éléments visés au démarrage, 348 sont désarmés à Ndélé et à Lemena. Les responsable du FPRC saluent et encouragent cet effort de retour de l’autorité de l’Etat dans la région du Bamingui Bangoran.
« Ça s’est très bien passé. Jusque là, aucun incident majeur n’a été signalé. La population est contente. Si je ne m’étais pas impliqué personnellement, cela ne devrait pas se réaliser. C’est juste un travail technique qui est accompli, c’est tout » a fait savoir Abdoulaye Hissène, chef militaire du FPRC.
Ces opérations de désarmement ont été lancées le 22 juin 2020 à Ndélé. Après cette première phase, interviendra celle de la réinsertion et de la mise en place des Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS) de cette région.