Une frange de la jeunesse entend se positionner pour les élections de décembre 2020. Elle a lancé ce 14 juillet 2020 un mouvement dénommé « Fini Pôrôssô-Fini Bangô-ndö » qui veut dire en français, « nouvelle politique, nouvelle vision ».
Ces jeunes à l’initiative de ce mouvement politique n’ont pas été exhaustifs dans leur ambition politique. Pas de candidat officiel pour représenter le mouvement à la prochaine présidentielle. Cependant, ils projettent soutenir tous les jeunes de n’importe quelle formation politique aux élections présidentielle et législatives de 2020-2021.
« C’est le projet d’une ère véritablement nouvelle où le jeune centrafricain est un citoyen à part entière, décideur de son destin et celui de la République », affirme Giovanni Damandji Yanguité, responsable de ce mouvement.
Cette aventure se veut ambitieuse, les membres de ce mouvement ont pour slogan: « Notre pays va mal ».
« Notre pays va mal parce que la sécurité fait défaut, et que chaque jour des destins sont fauchés , des vies sont brisées, des souffrances et humiliations sont subies par nombre de nos compatriotes à l’intérieur du pays », soutient Giovanni Damandji Yanguité.
Le chapelet de ce constat décourageant pour les jeunes est long tel que décrit par le leader dudit mouvement. « Le pays va mal parce que l’espoir n’y est plus. L’espoir d’étudier, de trouver une occupation, de gagner sa vie par le travail, de pourvoir au besoin de sa famille, de se loger, de se soigner et de manger à sa faim » énumère-t-il.
Cette sortie de la jeunesse intervient à un moment donné où le processus électoral entre dans une phase cruciale, celle d’enrôlement des électeurs. Les leaders de ce mouvement appellent les jeunes à s’inscrire massivement sur la liste électorale.
Le mouvement « Fini Pôrôssô-Fini Bangô-ndö » qu’est pour le moment, le dernier né des formations politiques du pays, réfute l’idée d’être inféodé à un autre parti politique déjà existant.