Privé d’activités depuis fin mars 2020, le secteur de l’Education nationale se prépare à la relance des activités et la reprise des cours. A quelques jours de cette reprise, la direction de la Protection civile a procédé le 18 juillet 2020 à la désinfection du campus universitaire de Bangui. Ceci, pour prévenir d’éventuels cas de contamination au Covid-19.
Suite à la crise sanitaire engendrée par la pandémie de Covid-19, le gouvernement centrafricain a procédé en mars dernier, à la fermeture de tous les établissements d’enseignement. Près de quatre (4) mois après cette décision, le secteur de l’éducation s’apprête à reprendre les activités académiques et scolaires. En prélude à cette reprise, la direction de la Protection civile a engagé le samedi 18 juillet 2020 à Bangui, une opération de désinfection du campus universitaire. Constituée d’au moins trente agents désinfecteurs, l’équipe mobile de la Protection civile qui a posé ses valises sur le campus universitaire, est un groupe très dynamique.
Dans leurs combinaisons jaunes, surbottes noires, gans rouges, caches nez et lunettes anti-infections, ils ont la tâche de purifier le campus. Pour les responsables de cette institution, cette opération va permettre aux étudiants de reprendre les cours dans des conditions saines et adéquates. A l’issue de cette opération, tous les départements, amphithéâtres et bâtiments administratifs de l’Université de Bangui comme ceux de l’Ecole normale supérieure ont été désinfectés. Toutefois, les produits utilisés pour la stérilisation de ces bâtiments sont validés par l’OMS et le ministère de la Santé publique.
« Les matières que nous utilisons sont du javel et quelques désodorisants pour désinfecter les lieux, » affirme David Koyangambalissa, Directeur des ressources humaines à la Direction Générale de la protection civile.
Une opération similaire a eu lieu au lycée Marie Jean-Caron. Cette fois-ci, avec le Bureau sous-fédéral du Mouvement cœurs unis (MCU) du 1er arrondissement de Bangui. Pour la proviseure dudit lycée Célestine Donga Wenzo, cette activité arrive à point nommé en prélude à la reprise des cours qui se pointe à l’horizon.
« Les mots me manquent pour exprimer ma satisfaction. Parce que, cette activité est la bienvenue dans cet établissement, » s’est-elle réjouie.
Même si ces établissements sont assainis et désinfectés, leurs responsables attendent encore la mise en place d’autres dispositifs afin de mieux organiser la reprise progressive des cours.