L’Assemblée nationale a ouvert ce 1er octobre 2020 à Bangui, sa 2ème session ordinaire. La cérémonie d’ouverture a été présidée par El Hadj Moussa Laurent Ngon Baba, président de l’institution, en présence du premier ministre Firmin Ngrébada et des diplomates. Cette cession dite budgétaire sera consacrée aussi à l’organisation des élections du 27 décembre 2020.
La deuxième session ordinaire de le l’assemblée nationale, dite budgétaire, est consacrée à l’examen et l’adoption de plusieurs projets de lois et à l’interpellation du gouvernement sur les questions engageant la vie de la Nation. Durant 3 mois, les parlementaires centrafricains vont examiner des projets de loi, parmi lesquels la loi de finances 2021. Ils se pencheront également sur l’organisation des élections de décembre prochain. Pour le chef du parlement centrafricain, cette session est d’une importance capitale, car elle est l’occasion pour le parlement, d’examiner les finances publiques.
« C’est au cours de cette même session que sera adoptée, en principe, la loi des règlements pour les exercices antérieurs. Le vote du budget de l’Etat constitue un moment majeur du contrôle parlementaire des finances publiques. A ce titre, il est une activité importante de la vie parlementaire nationale. A cet effet, le budget de l’Etat est l’instrument par excellence de traduction de la politique du gouvernement » a fait savoir El Hadj Moussa Laurent Gon Baba, président de l’Assemblée nationale.
Pour le gouvernement, l’accomplissement de ce budget survient dans un contexte laborieux dû à la pandémie de coronavirus et à la préparation des élections du 27 décembre prochain.
« L’élaboration du budget de l’Etat pour l’exercice 2021, intervient dans un contexte extrêmement difficile, marqué par la pandémie due au Covid-19, la préparation des élections présidentielle et législatives et de nombreux défis sécuritaires qui impliquent des mesures fortes et des investissements dans le domaine de la santé, de la sécurité et de la défense du territoire » a conclu le chef du parlement.
Cette session qui durera trois (3) mois, s’ouvre près d’une semaine après la promulgation par le président de la République, de la loi électorale revue, après avis favorable de la Cour constitutionnelle.