Près d’une semaine après des violences qui ont occasionné la mort de plus de 05 personnes dans la région de Kaga-Bandoro, la population exige le démantèlement des barricades érigées par les groupes armés dans les localités environnantes.
Même si le calme est revenu progressivement dans les villages Ngouvota et Yagarandji, après les violences du 30 novembre 2020, les populations locales ne décolèrent pas face aux comportements des groupes armés. Après l’attaque de ces villages par les groupes armés, les habitants pris de colère, ont érigé des barricades dans les localités. Même si la population vaque librement à ses occupations, la peur continue de gagner les villages environnants de Kaga-Bandoro.
« Depuis hier, la ville de Kaga-Bandoro est calme. Cependant, c’est sur l’axe Bandoro-Dékoa, précisément entre Ngouvota, Yagarandji et Dissikou, que les habitants ont érigé sur la voie des barricades en signe de protestation contre les agressions récurrentes des bandes armées dans les localités » témoigne un habitant de Kaga-Bandoro.
Selon des sources locales, les autorités préfectorales, accompagnées des forces de l’ordre, ont initié des pourparlers afin de décrisper la situation. Ainsi au sortir des discussions, certaines barrières ont pu être levées par les habitants. Toutefois, ces derniers exigent le démantèlement de celles érigées par les hommes en armes afin de faciliter la libre circulation.
Depuis près d’une semaine, les régions de Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi, sont plongées dans des violences armées. Violences occasionnant des morts ainsi que plusieurs maisons incendiées.