La circulation est désormais fluide entre les villes de Baoro et Bouar dans la Nana-Mambéré. C’est après la reconstruction de cette voie par l’entreprise SOGEA-SATOM, sur financement de la Banque mondiale. Lancés en 2018, les travaux ont duré plus de 2 ans. Une satisfaction pour les usagers.
Autrefois impraticable, cette route vitale pour l’économie centrafricaine est aujourd’hui un chemin de rêve. Le tronçon, long de 60 kilomètres est revêtu de bitume enrobé. Après l’ouverture à la circulation sur cette partie du corridor Bangui/Garoua-Boulaï, il n’y a plus de soucis ou de peurs selon les usagers.
« Présentement, la route est bitumée et il n’y a plus de tracasseries. Nous souhaitons que d’autres routes du pays soient aussi construites ou réhabilitées. Aujourd’hui, en quittant Bouar pour Bangui, nous ne sommes plus du tout inquiets car la route est en bon état. Qu’il pleuve ou non, il n’y a plus de soucis » a témoigné Hussein, conducteur de camion.
A l’entrée du camp Leclerc de Bouar, plus de 200 camions en provenance du Cameroun sont stationnés. Les camionneurs profitent de ce moment de repos pour s’alimenter. Circuler sur cette route est devenu une partie de plaisir désormais.
« Pour la fluidité de la circulation, je préfère le goudron que la latérite. Auparavant, nous parcourions 60 kilomètres en trois heures. Avec cette nouvelle route, nous mettons plus qu’une heure. C’est vraiment un plaisir de rouler sur cette voie » a fait savoir Jeff, un autre conducteur.
Pour plusieurs usagers, toutes les routes principales de la République centrafricaine doivent être réhabilitées. Pour eux, la route est un facteur de développement. Les travaux de construction de ce tronçon, débutés en 2018 pour 18 mois, ont finalement duré plus de 2 ans.