Près de 2 million de centrafricains sont appelés depuis ce matin aux urnes pour élire leur futur président et les députés. Des élections qui se déroulent dans un contexte sécuritaire tendu. Plusieurs villes du pays n’ont pas eu la chance de participer à ces échéances en raison des menaces d’hommes armés.
Malgré ce contexte sécuritaire tendu, des milliers de centrafricains ont bravé la peur pour se rendre dans les centres de vote de Bangui et de certaines villes du pays pour élire leurs futurs dirigeants.
Dans les différents centres de vote de la capitale, la mobilisation a été forte. De longues queues sont visibles devant les bureaux de vote. Des électeurs passent des heures sous le soleil en dépit du retard accusé dans l’acheminement du matériel électoral dans plusieurs centres.
Aucun incident sécuritaire n’est à déplorer. Le dispositif sécuritaire est renforcé devant les lieux de vote, notamment avec la présence des Forces de défense et de sécurité intérieures et les casques bleus de la Minusca.
Ces élections se sont également déroulées à Berberati, Sosso Nakombo, Gamboula, Carnot, Sibut, Paoua, Mbaïki, Mongoumba, Birao, Ndele, Bangassou, Nola, Obo, une partie de Mobaye, une partie de Bria et bien d’autres localités. Cependant plusieurs villes n’ont pas eu la chance de participer à ces scrutins. C’est le cas par exemple de Bouar, Bozoum, Boali, Yaloké, Béloko, Bossangoa, Bambari, Ippy, Kaga Bandoro, Kabo, Batangafo, la liste est longue. Les élections sont perturbées dans ces localités par les groupes armés qui ont déclenché depuis près de 2 semaines les hostilités à l’intérieur du pays.
A l’étranger, les centrafricains de la diaspora ont voté en France, aux Etats-Unis, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et en République du Congo.