Face à la dégradation de la situation sécuritaire en République centrafricaine, la Minusca et les Forces armées centrafricaines réitèrent leur engagement à sécuriser le pays. Déclaration faite par la Mission onusienne en Centrafrique le 10 janvier 2021 suite aux attaques des villes de Bouar et Grimari par les rebelles de la Coalition des groupes armés (CPC)
Même si la situation sécuritaire reste tendue à Bouar dans la Nana-Mambéré, reconnait la Minusca, elle rassure cependant qu’elle restera aux côtés des Forces armées centrafricaines (FACA) pour mettre hors d’état de nuire la coalition des groupes armés. La mission onusienne réaffirme également cette position à Grimari dans la Ouaka et attire l’attention des groupes armés en les tenant responsables de la situation humanitaire qui se dégrade à l’intérieur du pays.
« A Bouar les casques bleus de la Minusca en appui aux FACA, ont repoussé les combattants Antibalaka et du 3R lors de violents combats. A Grimari, les efforts Minusca-FACA ont également empêché la progression des combattants de groupes armés alliés. La Minusca souligne que les groupes armés concernés ainsi que leurs alliés seront tenus responsables du drame humanitaire que leurs attaques ont provoqué à Bouar en tentant de bloquer les routes d’approvisionnement » a affirmé Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.
La mission onusienne en Centrafrique se dit engagée à poursuivre ses efforts dans le cadre de la protection des populations civiles et la sécurisation du processus électoral en cours. Par ailleurs, elle dénonce toute campagne de désinformation à son égard.
« La Minusca reste résolument engagée à poursuivre l’exécution de son mandat de protection de la population civile ainsi que la sécurisation du processus électoral et dénonce également la campagne de désinformation sur la contribution de la mission face à la menace des groupes armés » a renchéri le porte-parole.
Cette déclaration intervient au moment où certaines villes du pays, théâtre il y a quelques semaines de violents combats, retrouvent progressivement le calme. Cependant, les centrafricains sont dans l’attente de la validation des résultats définitifs de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle le 19 janvier 2021.