Le Comité technique de suivi du projet Chinko note des avancées dans la conservation de la faune et la biodiversité dans le Sud-est de la République centrafricaine. Une satisfaction exprimée par les membres de ce comité lors de la première rencontre d’évaluation le 05 mars 2021 à Bangui. Par ailleurs, le comité regrette l’impact négatif des récents événements sur les activités du projet.
Une vingtaine de membres du Comité technique de suivi, venus des ministères de l’Administration du territoire, de la Santé, des eaux et forêts et de l’Assemblée nationale, ont pris part à cette rencontre. L’objectif est d’examiner la mise en œuvre des recommandations pour répondre aux aspirations des populations riveraines du projet. Lors de cette première rencontre, le comité a salué les efforts déployés par le projet Chinko dans la mise en œuvre de ce programme.
« Nous avons vu qu’il y a des projets qui sont mis en œuvre par Chinko ou par les ONG partenaires. Nous savons également que les perspectives sont bonnes car les pêcheurs vont être progressivement intégrés après un processus d’étude, de validation et d’analyse des eaux. Notre rôle, c’est d’être vigilants et de continuer à suivre pour le compte de la population riveraine » a fait savoir Aimé-Serge Singha Bengba, vice-président du comité technique de suivi.
Lors de cette rencontre, les responsables du projet ont profité pour revenir sur les grandes avancées dans le cadre de la conservation de la faune, de la biodiversité source de développement local.
« Nous ne sommes pas là pour interdire aux gens d’aller exploiter. Mais, il faudrait que les choses se fassent dans la règle de l’art. Si on est entrain d’amorcer cette question d’érection de cette zone en parc national, il y aura un travail en amont dans le cadre de la répartition des zones à être utilisées. Mais si c’est une zone qui est mise totalement en défend, en aire protégée, ça serait un peu difficile d’y autoriser la population » colonel Fréderic Lombé Zaza, un des responsables du projet.
La crise sécuritaire que traverse en ce moment la République centrafricaine impacte négativement les activités du projet Chinko. Situation déplorée par les responsables.
Le projet Chinko est soutenu par le Programme d’appui pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragile d’Afrique centrale (ECOFAC). Il bénéficie également du financement de l’Union Européenne et de Afrikan Parks Network. Situé au Sud-est du pays, il couvre une superficie d’environ 20.000 kilomètres2 dans les préfectures du Mbomou et de la Haute-Kotto.