Les membres du collectif des forces du changement affichent le 7 avril leur refus de participer aux élections (présidentielles et législatives) en Centrafrique, prévues pour le 16 mai 2010.
La raison évoquée par ce collectif est que toutes les conditions ne sont pas réunies pour la tenue de ces élections à la date fixée par la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Selon maître Nicolas Tiangaye, porte de ce collectif interrogé par Radio Ndeke Luka, aucun dossier de candidature ne sera déposé par son entité à la CEI, si la date desdites élections n’est pas repoussée.
Il poursuit qu’il vaut mieux avoir des élections qui apportent la paix, même au-delà du délai constitutionnel, que de faire celles précipitées qui provoquent la crise.
L’avis de Tiangaye est partagé par Joseph Béndounga, président du Mouvement Démocratique pour la renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC) qui martèle que le décalage de ces élections serait source de paix et sécurité.
La date de la tenue des élections en Centrafrique fixée par la CEI n’a pas encore rencontré l’agrément des acteurs du processus électoral.