Les partielles et le second tour des législatives se sont déroulés sur presque tout le territoire; du moins dans toutes les circonscriptions électorales de la République centrafricaine. Même dans certaines régions où sévissent encore les hommes armés, le vote a eu lieu sans incident majeur. Cependant la présence des hommes armés à Bakouma dans le Mbomou et à Gadzi dans la préfecture de Mambéré a empêché les électeurs d’aller remplir leur devoir civique. Peut-on dire que l’Autorité nationale des élections et le gouvernement ont réussi à leur pari ? Quels sont les enjeux de ces élections législatives ? Tous les yeux sont désormais rivés vers l’ANE et la Cour constitutionnelle pour que le choix du peuple soit respecté. Pour parler de ces enjeux, Armando Yanguendji reçoit David Gbeti, directeur de cabinet du ministre de l’Administration du territoire; Pascal Koyamene, porte-parole du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), Albert Mbaya, chef de division communication de l’Autorité nationale des élections et Karl Blagué, observateur de la vie sociopolitique de Centrafrique.