Près d’une semaine après la prestation de serment de Faustin-Archange Touadéra pour un second mandat de 05 ans à la tête de la République centrafricaine, la situation sécuritaire demeure volatile dans certaines régions. A titre d’exemple, des scènes de braquages sont signalées ces derniers temps à Ngaoundaye dans l’Ouham-Péndé. Ceci, après l’incursion des éléments de 3R dans la ville.
Selon des sources locales, la présence de ces hommes en armes inquiète la population abandonnée à son triste sort. Pour ces habitants, la présence du contingent bangladais de la Minusca ne donne aucune assurance face à cette situation qui ne fait qu’empirer.
Du côté de Markounda dans l’Ouham, les habitants se plaignent de la montée de l’insécurité. Ils déplorent quotidiennement, au moins un cas d’enlèvement ou d’exécution sommaire perpétré par des éléments de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Dépassés par ce climat de terreur, ils appellent les autorités à déployer les Forces armées centrafricaines (FACA) dans la localité.
Par ailleurs dans la Vakaga, à l’extrême Nord du pays, l’on signale la présence d’hommes armés, notamment à Tiringoulou. Selon des sources présentes dans la ville et jointes par Radio Ndeke Luka, ces hommes armés proviendraient du Soudan pour exploiter de l’or dans le parc national Saint Floris. D’après des témoignages, ceux-ci commettraient des exactions sur la population.
Tandis qu’à Bakouma dans le Mbomou, c’est le statuquo après la destruction du pont qui relie la ville à Bangassou. Un climat de terreur y règne toujours selon des sources locales; et les éléments de la CPC seraient en mouvement constant entre Bakouma et la localité de Nzacko.
Ces mouvements et exactions des rebelles de la CPC se poursuivent malgré la contre-offensive lancée depuis plus de 2 mois par les Forces armées centrafricaines appuyées par leurs alliés. Contre-offensive qui a permis, selon les autorités, la reconquête d’une trentaine de villes et localités.