La journée mondiale de la liberté de la presse 2021, célébrée le 03 mai de chaque année, interpelle sur trois points: La viabilité des médias, l’assurance dans la transparence des sociétés d’internet et permettre au public de reconnaître et de valoriser le journalisme en tant qu’élément essentiel de l’information comme bien public. En Centrafrique, plusieurs journalistes affirment éprouver des difficultés dans l’exercice de leur fonction. Les journalistes sont-ils libres dans l’exercice de leur métier ? Quels sont les facteurs qui minent leur essor en cette période d’état d’urgence ? Le métier du journalisme, n’est-il pas menacé avec l’avancée de la technologie ? Que fait le gouvernement pour améliorer le cadre de travail des journalistes ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Omer Sambia, chargé de mission en matière de la presse écrite, des médias en ligne et du marketing au ministère de la Communication et des Médias; Cyrus Sandy, directeur de la publication du journal Médias+, Vincent Namrona, rapporteur général du Haut conseil de la Communication (HCC) et Joseph Bindoumi, magistrat hors hiérarchie, président de la Ligue centrafricaine des Droits de l’Homme.