La Minusca a annoncé le 19 mai 2021, le lancement d’une opération de destruction des mines plantées par des hommes armés dans l’Ouest de la République centrafricaine. Ces engins explosifs sont utilisés par les rebelles et ont déjà endeuillé plusieurs familles. Selon Vladimir Montéiro, porte-parole de la Minusca, ces faits sont documentés à des fins judiciaires.
A intervalle de trois semaines, quatre personnes ont été tuées par des engins explosifs dans l’Ouest de la République centrafricaine, précisément dans la Nana-Mambéré. Selon la Minusca, les groupes armés de la CPC sont les principaux responsables de ces engins piégés dans la région. Face au danger que représentent ces explosifs, une équipe spécialisée de casques-bleus est déployée sur le terrain.
« Les casques bleus bangladeshi avec les camerounais font partie de l’équipe qui procède à l’opération d’identification des engins explosifs et leur destruction. Ils sont également impliqués dans la sécurisation du processus électoral dans les circonscriptions de cette région ouest du pays » explique-t-il précisé.
Pour le porte-parole de la Minusca, ces engins explosifs sont en train d’être identifiés pour être détruits. La mission des Nations-Unies en République centrafricaine se dit très préoccupée par la multiplication de l’utilisation des engins explosifs dans le pays et ces faits sont documentés à des fins judiciaires.
« Ces rebelles sont responsables de 50% de violation des droits de l’Homme la semaine écoulée. Nos services vérifient si les droits de l’Homme et le droit humanitaire international sont respectés. Ils les documentent pour mettre à disposition de qui de droit, notamment et bien évidement, les autorités et la justice de ce pays » indique Vladimir Monteiro.
Depuis le début de la contre-offensive de l’armée nationale contre les rebelles de la CPC dans l’Ouest et dans le Nord-ouest, ces derniers en fuyant, implantent des mines. Ces explosifs enfouis dans le sol ont déjà causé entre le 05 et le 16 mai dernier, 4 morts et des blessés.