Ces derniers jours, il ne se passe pas un seul jour sans qu’on enregistre des cas de vols à main armée qui, de fois, se soldent par des pertes en vies humaines. Et pourtant le pays est, depuis janvier dernier, en état d’urgence; où la loi renforce pleinement la capacité des forces de l’ordre et de sécurité. Cependant en cette période de couvre-feu et d’Etat d’urgence, comment expliquer la montée des braquages dans la capitale et dans sa périphérie ? Le couvre-feu instauré par le gouvernement a-t-il un effet positif sur la sécurité de la population ? Que font les forces de l’ordre et de sécurité nationales à ces heures ? La police et la gendarmerie sont-elles dépassées par le cours des événements ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Joseph Bendounga, député et président du Mouvement démocratique pour la renaissance et l’évolution du Centrafrique; Jean Claude Zoubanda, commissaire-divisionnaire, inspecteur central en matière de police; Maitre Bruno Hyacinthe Gbiengba, membre du Groupe de travail de la société civile (GTSC) et colonel Valentin Kikobet Pataki, inspecteur central en matière de gendarmerie au ministère de la Sécurité publique.