La cour constitutionnelle a rendu, ce 29 juin 2021, sa décision sur le second tour des élections législatives partielles et résiduelles du 23 mai dernier. Au total 43 élus sont autorisés à siéger au parlement. Cependant, la Cour a autorisé 7 circonscriptions à tenir un second tour de résiduelles.
Dans les huit (08) circonscriptions où se sont déroulées ces élections législatives pour la première fois, un seul député a été élu au premier tour. 14 autres candidats vont disputer le second tour. Par ailleurs selon la Cour, sept (07) candidats ont été invalidés après le second tour des partielles. Et ce, conformément aux articles 28 et ou 134 de la Constitution du 30 mars 2016. Mauvaise moralité, appartenance aux groupes armés ou violations du code électoral, constituent entre autre des motifs de leur élimination de la course.
« La Cour, en examinant le déroulement des élections et les procès-verbaux présentés, a procédé à des validations et invalidations. Il y a eu un certain nombre de candidats qui ont été invalidés du fait de leur forte complicité avec les groupes armés ou à cause des délits qu’ils auraient commis en violation des dispositions de la Loi » a fait savoir Jean Pierre Waboué, vice-président de la Cour constitutionnelle.
Parmi ces candidats invalidés, l’on note un grand nombre de candidats indépendants. Ceux-ci sont reprochés notamment, de forte complicité avec les groupes armés, incitation à la haine, violences verbales, violences sur personne physique, menaces de mort, destruction de biens publics ou encore rupture d’égalité des candidats.
« Tcheutcheu Gabriel, indépendant; Gonessa Marcel, indépendant; Kaïgama Benjamin; Saté Suzanne, CDE; Warandji Daniel Bachelor, indépendant; Sandikouzou Théophile, indépendant et Nodjitoloum Oscar, indépendant » a martelé Danielle Darlan, présidente de la Cour constitutionnelle.
Parmi les 43 élus, le mouvement Cœurs unis du président Touadéra est sorti avec 16 députés, suivi du Chemin de l’espérance d’Abdou Karim Meckassoua et du KNK de François Bozizé. Tous avec trois (03) élus chacun. A l’issue de cette décision, 133 sièges sur 140 sont pourvus à l’Assemblée nationale.