La situation sécuritaire à Alindao reste confuse depuis l’attaque du lundi 28 juin menée par les rebelles de l’UPC. Cette ville de la Basse-Kotto se vide progressivement de ses habitants et les hommes de l’UPC y reprennent leurs positions.
Selon des sources locales contactées par Radio Ndeke Luka, les rebelles ont repris le contrôle d’une partie de la ville d’Alindao. Ils occupent leurs anciennes bases situées au quartier Kpanga derrière le marché central, et à la mairie. Ils sillonnent la ville et pillent certaines boutiques au quartier Kpanga et Lapala situés à la sortie sud vers la ville de Mingala selon les témoignages.
Les mêmes sources précisent que les Forces armées centrafricaines sont toujours à Alindao mais peu nombreuses. Pour le moment, la majeure partie des habitants se trouve sur le site de l’église catholique et la ville continue de se vider de sa population par crainte de nouveaux affrontements.
Les activités scolaires et administratives sont paralysées. Les boutiques sont fermées et le marché central ne fonctionne pas. Seul l’hôpital est opérationnel.
Certaines ONG humanitaires comme Cordaid, Action contre la faim (ACF), Coopi et Norwegian Refugee Council (NRC) ont fermé leurs bureaux et d’autres humanitaires sont revenus à Bangui selon d’autres sources locales.
Prise de panique, la population d’Alindao qui se dit abandonnée appelle les forces de l’ordre à intervenir pour ramener la paix et la sécurité dans la ville.