Les proches parents des agents de l’ENERCA (Société de l’Energie centrafricaine) accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat et détenus depuis le 09 février 2011, à la brigade de recherche et d’investigation de la gendarmerie nationale, sont montés au créneau le 30 mars 2011 à Bangui. Ils exigent la libération des personnes arrêtées suite à cette affaire.
« Trop c’est trop, nous voulons la libération de nos parents arrêtés sans raison depuis deux mois ». C’est la phrase scandée par une cinquantaine de personnes, en majorité des femmes, très tôt ce matin du 30 mars 2011, devant la direction générale de l’ENERCA.
Au total, sept agents de l’ENERCA, accusés d’être à l’origine du délestage survenu pendant la proclamation des résultats provisoires du 1er tour des élections, ont été mis en état d’arrestation et détenus depuis lors dans les locaux de la gendarmerie nationale à Bangui.
Emmanuel AYOUMBI directeur administratif et financier de l’ENERCA affirme à Radio Ndeke Luka avoir « entrepris des démarches auprès des autorités judiciaires et du département de tutelle pour obtenir la libération des agents mais la solution tarde toujours à venir ».
Selon des sources proches de la direction générale de l’ENERCA, l’enquête menée par la gendarmerie, révèle qu’aucune charge à l’heure actuelle ne peut être retenue contre ces employés.