Un convoi des casques bleus de la Minusca a été intercepté dans la nuit de lundi 26 juillet 2021 par les forces de sécurité sur l’avenue Koudoukou et conduit à la gendarmerie. Les forces de sécurité centrafricaines suspectaient le contenu du convoi. Cependant, après vérification le ce mardi matin, tout est rentré dans l’ordre.
Selon les autorités centrafricaines, les faits se sont déroulés ce lundi 26 juillet vers 23 heures. Cinq (5) véhicules conteneurs de la Mission des Nations-Unies en Centrafrique (Minusca), en provenance de l’intérieur du pays empruntent l’avenue Koudoukou dans le 5ème arrondissement de Bangui. Ce convoi transportait des hommes. Les forces de sécurité nationale en patrouille soupçonnent le contenu de ces camions et intercepte le convoi non loin du croisement 5ème arrondissement. Après plusieurs minutes d’échanges, les fourgons sont conduits à la gendarmerie et les hautes autorités centrafricaines sont mises au courant.
La question posée est de savoir, qui se trouve dans ces conteneurs. Pour répondre à cette interrogation, la gendarmerie a fait appel dans la matinée du mardi 27 juillet à certains membres du gouvernement, à des responsables de forces de défense et de sécurité ainsi qu’à ceux de la Minusca. Après vérification de l’identité de chaque membre de l’équipage et des passagers, il s’agit des éléments de la Minusca déployés en provinces et qui rentraient à Bangui pour leurs vacances. Pourquoi le convoi a-t-il donc été intercepté ?
« Nous sommes en droit de veiller à la sécurité du pays et de connaitre le contenu d’un convoi sur lequel pèsent des soupçons », répond un responsable des forces de sécurité centrafricaine à Radio Ndeke Luka. « Nous savons que beaucoup de choses se passent dans ce pays. Donc, nous avons l’obligation d’être vigilants », ajoute-t-il.
A cet effet, Radio Ndeke Luka a tenté en vain de joindre les responsables de la Minusca pour leur réaction. Ce énième épisode intervient après plusieurs incidents survenus entre les éléments des forces de défense et de sécurité centrafricaines et les casques bleus de la Minusca à l’intérieur du pays.