Les leaders de jeunesse rassemblés au sein du Pacte de la Jeunesse pour la Paix et le Développement (PJPD) revendiquent la place qui leur revient dans le second quinquennat qui commence de François Bozizé, Président réélu de Centrafrique. Ils ont débattu de la question à M’Baïki (sud de la RCA), la semaine dernière et dont compte-rendu a été fait à la presse mercredi 31 mars 2011, à Bangui. La jeunesse, la classe politique centrafricaine et, la communauté internationale ont constitué les points à l’ordre du jour.
Dans son adresse, Adramane Baron Coordonnateur du PJPD demande une « réelle prise en charge » des jeunes pour qu’ils soient véritablement des acteurs de développement. « La jeunesse ne veut plus être prise pour bouclier, exige une condition de vie descente et s’oppose à la manipulation », indique Adramane.
A l’endroit de la classe politique centrafricaine, ces leaders de jeunesse interpellent les responsables politiques « à privilégier la culture de l’alternance politique ». « Aucun pays ne peut se construire dans la guerre et demandons la paix pour l’essor de notre nation », souhaitent-ils
Mais ils n’ont pas aussi manqué de s’adresser à la communauté internationale. S’appuyant sur le rapport de l’Union Européenne relatif aux élections couplées du 23 janvier 2011, ces jeunes en appellent à la franchise dans les relations RCA/Communauté internationale.
Le leader du PJPD affirme ne pas « comprendre » que l’UE, à l’instar des autres organisations internationales « ait publiée un rapport mitigé contrairement au premier sur ces élections ».
Cette mise au point des leaders du PJPD s’inscrit dans le cadre de la crise postélectorale née de la réélection contestée de François Bozizé en janvier dernier, à la tête de la République Centrafricaine.