Le secteur fluvial demeure un maillon important et incontournable du transport pour le désenclavement de la République centrafricaine. Cependant, la navigabilité reste limitée sur l’ensemble du réseau des voies, qui est d’environ 5.000 kilomètres, dont seulement 2.067 sont praticables pendant une partie de l’année, notamment sur le corridor Bangui-Brazzaville. Comment fonctionne actuellement ce secteur ? Quelle est sa contribution dans l’économie du pays ? Quelles sont les difficultés qu’il rencontre ? Pour en savoir plus, Emmanuel Samboli reçoit Saint-Régis Malenzapa Koyonede, directeur des transports fluviaux et maritimes au ministère des Transports et de l’Aviation civile.