Après le putsch manqué du 13 janvier 2021, orchestré par la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) sous la houlette de l’ancien président François Bozizé Yangouvonda, le gouvernement a fait usage de l’article 43 de la Constitution en décrétant un Etat d’urgence sécuritaire sur toute l’étendue du territoire national. Pendant cette période exceptionnelle, les pouvoirs publics peuvent restreindre les libertés publiques ou individuelles; surtout pour des personnes soupçonnées d’être une menace pour la sécurité intérieure. Que dire du bilan de cette mesure sécuritaire qui est arrivée à son terme, ce 05 août 2021 ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Paul Crescent Beninga, porte-parole du Groupe de travail de la société civile (GTSC); Joseph Bindoumi, président de la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme; Fidèle Gouandjika, ministre-conseiller spécial du président de la République et Joseph Bendounga, député de Bimbo 3 et membre de l’opposition démocratique.