Les employés de la Société Centrafricaine du Transport Fluvial (SOCATRAF) exigent le départ sans délais de leur directeur général ainsi que celui des services techniques. Ils ont organisé ce vendredi 1er avril une manifestation pour faire connaître ces exigences. Les employés réclament en outre une augmentation de salaire, et l’amélioration de leur traitement professionnel.
Pour se faire entendre, ils ont à cet effet investi, leur direction générale située au Port Amont au centre ville à Bangui, et empêché deux responsables de nationalité française, d’accéder à leur bureau.
Jean Claude KOSSI l’un des manifestants, a expliqué que leur mouvement résulte du non « respect » de plusieurs engagements par leur directeur. Selon lui, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est « le refus du DG d’autoriser le véhicule du service d’assister la famille d’un de leurs, décédé après 42 ans de service ».
L’autre point concerne « la non ouverture de négociations à propos de la proposition d’augmentation de salaire à 25% au lieu de 2%, fixée par le leader de cette entreprise publique », indique-t-il.
Pour les manifestants, « seul le Ministère des transports peut apporter une solution à ce désaccord qui risque de perturber la navigation fluviale d’ici quelques temps ».
Signalons que la direction générale de la SOCATRAF ne s’est pas encore prononcée sur ces revendications soulevées par son personnel. Quant aux manifestants, ils se sont radicalisés. Dans une lettre envoyée au président François Bozizé dont Radio Ndeke Luka a obtenu copie, iles exigent tout simplement l’expulsion du pays de leur Directeur Général.