Les opérations du dépouillement du scrutin législatif second tour ont démarré le 29 mars dernier se poursuivent encore au siège de la Commission Electorale Indépendante (CEI) à Bangui. Les opérations se déroulent en présence des représentants des candidats et aussi des observateurs nationaux et internationaux. On a toutefois enregistré des retards dans l’acheminement de certains procès verbaux du scrutin par les coordonateurs des différentes Circonscriptions Electorales du pays.
Cinq jours après le scrutin, la Commission Electorale Indépendante se refuse à avancer une date pour la publication ne serait-ce que partielle des résultats de ce second tour des élections législatives. Elle compte « finaliser l’exercice du dépouillement avant d’informer les centrafricains sur les résultats ».
Un membre préposé au dépouillement a consenti, sous couvert de l’anonymat, a expliquer à Radio Ndeke Luka, les raisons du retard : « Dans certaines régions les routes sont inaccessibles par véhicule, il faut des vélos pour faciliter le transfert des procès verbaux de certains centres de vote pour la circonscription électorale, sur le fleuve il faut des pirogues. C’est l’une des raisons des retards constatés dans les opérations du dépouillement. En dépit de ces difficultés, la CEI fait son travail, à la fin des opérations du dépouillement, elle procédera à la publication des résultats partiels ».
Ce vendredi 1er avril 2011, un journaliste de la radio a pu constaté, au siège même de la CEI, le retour de la majorité des quinze coordonnateurs, parmi lesquels Abakar Sabone de la Sangha Mbaéré (ouest), Lucien MBIAGOTO de l’Ouham –Péndé (ouest). Tous ont remis le paquetage de leurs différentes circonscriptions électorales à la commission mandatée pour procéder au dépouillement. Il faut rappeler que la CEI dispose de 8 jours pour publier les résultats provisoires et la Cour Constitutionnelle de 15 jours pour leur proclamation définitive. Le délai pour la CEI court jusqu’au dimanche 3 avril 2011.