A quelques jours de la célébration des fêtes de fin d’année, le ministère de la Sécurité publique s’investit dans le maintien de l’ordre public. A cet effet, la vente des armes-jouets et pétards est interdite sur tous les marchés du pays. Comptant sur le strict respect de ces mesures, les autorités s’appuient sur un vaste plan de sécurisation.
Pour faire respecter cette décision, le ministère de la Sécurité publique compte mobiliser des patrouilles dans les quartiers et sur les marchés. A ce titre, selon les autorités, les vendeurs et toutes personnes qui vont acheter des jouets tels que armes et pétards seront interceptés.
« Ceux qui s’aventureront se verront interpellés »
« La vente de jouets n’est pas interdite. Cependant, il y a des jouets dont la vente est prohibée. Il s’agit des armes-jouets y compris les pétards. La vente de ces articles est interdite sur toute l’étendue du territoire. Ceux qui s’aventureront à vendre cette catégorie de jouets, se verront interpellés par la police » martèle général Sim Joaky Danigoumandji, directeur des Compagnies nationales de sécurité (CNS).
Par ailleurs, la police rassure que des mesures sont prises pour sécuriser les célébrations des fêtes de Noël et du nouvel an.
« Les gens pourront fêter dans la paix et la quiétude »
« Il y a un plan de sécurisation de la ville de Bangui qui a été établi. Les dispositions sont prises à cet effet. Je pense que les gens pourront fêter dans la paix et la quiétude. Les porteurs de tenues qui s’aventureront à faire des tirs de sommation dans les quartiers, seront également interpellés » prévient Sim Joaky Danigoumandji.
Si le décret présidentiel instaurant le couvre-feu sur toute l’étendue du territoire reste en vigueur, les autorités demandent à la population de respecter ses horaires.
« Nous sommes là pour appliquer la loi »
« Le couvre-feu est instauré par un décret présidentiel. Il n’y a que le chef de l’Etat qui peut l’alléger. Nous, par contre, sommes là pour appliquer la loi qui est instaurée » conclut général Sim Joaky Danigoumandji.
A quelques heures de ces événements, l’ambiance commence à être festive dans la ville de Bangui. Une sécurité garantie permettrait aux centrafricains de célébrer dans la quiétude, ces fêtes de fin d’année.