Le taux de contamination au Covid-19 ne cesse d’augmenter à Bozoum dans l’Ouham-Pendé. A l’intervalle de deux semaines, l’on a enregistré près d’une cinquantaine de cas positifs. Dépourvus de moyens de prise en charge, les autorités sanitaires misent sur la vaccination.
La montée de cette maladie intervient dans un contexte où la population ne respecte pratiquement pas les gestes et mesures barrières. Selon les autorités sanitaires, le virus se propage d’une manière inquiétante à travers la ville et le nombre des cas de contamination a été multiplié par deux.
« Nous n’avons que des moyens diagnostics et de prévention »
« Au cours de l’année 2021, nous avons enregistré 111 prélèvements pour 22 cas positifs. Cependant, rien que pour la première quinzaine du mois de janvier 2022, sur 76 prélèvements, il y a eu 46 cas positifs. Ceci témoigne à suffisance le dédoublement des cas positifs. Ces patients n’achètent que les médicaments pour la prise en charge vu que nous n’avons que des moyens diagnostics et de prévention » a affirmé docteur Boris Imeri, médecin-chef de l’hôpital de Bozoum.
Ainsi pour freiner la propagation de cette maladie, le district sanitaire de Bozoum a reçu des milliers de doses de vaccins. Une campagne de vaccination gratuite a été lancée.
12.000 doses de vaccins pour contrer la propagation
« Nous venons de recevoir un lot de 7.000 doses de vaccins Johnson-Johnson et 5.000 Sinovac qui sont en train d’être mis à la disposition de la population. Nous avons lancé, ce 18 janvier à travers toute la ville, une vaste campagne de vaccination gratuite pour essayer de contenir la situation » a conclu Boris Imeri
Par ailleurs, un bâtiment est aménagé au sein de l’hôpital pour accueillir les malades. Cependant, la plupart des patients suivent leur traitement à domicile du fait de la faible capacité d’accueil de l’hôpital.
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