A l’issue de ses assises de 2016, les centrafricains avaient unanimement décidé de livrer une grande bataille sans merci contre la corruption. C’est ainsi que la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance a été instituée en 2017. Cinq ans après, l’impact de cette jeune institution républicaine n’est pas encore visible. Alors, qu’est-ce qui justifie l’inaction de la justice contre ceux qui ont été accusés de corruption et de détournement des biens publics ? Pourquoi l’action de la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance n’est pas concluante ? Est-elle indépendante dans l’exercice de son devoir ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Aimé Augustin Zangakpiwe, rapporteur général et porte-parole de la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance ; Karl Blagué, secrétaire national à la communication et porte-parole du parti Marche pour la démocratie et le salut du peuple (MDSP) et Joseph Bindoumi, inspecteur général des Services judiciaires et président de la Ligue centrafricaine de droits de l’Homme.